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Le syndrome des jambes sans repos
samedi 5 janvier 2013 | Posté par Crapouns à 17:21

J'ai 1000 rêves en tête. 1000 choses que je voudrais faire avant de quitter ce monde.
Oui je n'ai que 26 20 ans, j'ai la vie devant moi pour tout réaliser, ou pas.

J'ai envie d'aller vivre en Australie, de faire le tour du monde, de retourner en Thaïlande, en Malaisie, de visiter les Etats Unis.

J'ai envie de reprendre mes études, d'acheter ma petite pharmacie de quartier, de gérer les aléas, de flipper ma race parce que l'argent ne rentre pas, d'aller bosser le dimanche pour rattraper le retard accumuler dans la semaine.

J'ai bien envie de voir si je suis capable de supporter la vie à deux, peut être quelques mômes, dont je pourrais être fière à défaut de l'être de moi.

J'ai envie de vivre partout et ailleurs.

Posés comme ça, ça à l'air simple, mais quand on a 26 20 ans, à un moment donné, faut arrêter les conneries, et choisir. Choisir. Je suis incapable de ça. Parce que j'ai 1000 rêves en tête et qu'aucun n'est compatible avec la vie que l'on attend de moi.
Alors oui, quoique je fasse, ma famille me soutiendra, en me mettant en garde, parce que voir son Bébé toujours en mouvement, sans attache et pied à terre fixe, ça fait grave flipper. Si si. Je le sais.

Aujourd'hui, je suis encore amenée à faire un choix. Partir une nouvelle fois, fuir en quelques sortes les difficultés, cette collègue que je vomis, les problèmes d'argent, une vie que je connais déjà par coeur et qui me lasse ...
Ou rester, et affronter tout ça, en prenant le risque d'avoir des regrets. Et moi, depuis que je suis haute comme 3 pastèques, on m'a toujours dit "il vaut mieux avoir des remords que des regrets".

J'ai l'impression d'avoir passé ma vie entière d'adulte à être paumée, des remords, j'en ai à la pelle, des regrets au semi-remorque, et pour autant,  j'ai toujours des rêves.

Mais alors, est ce que l'herbe est plus verte ailleurs ?

6 commentaires:

Anonymous Lapin blanc a dit...

"All we have to decide is what to do with the time that is given us." - Olórin

Les regrets, les remords, on s'en fout. Une des questions, c'est de savoir déjà si tu retires une fierté quelconque de ce que tu as déjà accompli. Les rêves, les aspirations, c'est bien, c'est beau, ça permet d'être content, de faire des choses que l'on trouve grandes et belles, et ça fait des choses sur lesquelles s'appuyer lorsque ça va moins bien.

Il n'est pas nécessaire de faire de grands voyages, de grands métiers pour ça. L'important, à mon sens et c'est comme ça que je vis, c'est de pouvoir dire, sur son lit de mort (si l'occasion est donnée de pouvoir prononcer des dernières paroles, évidemment ^^) : "J'ai vécu".

3 générations après, on ne se souviendra plus de ce que tu auras fait, à peine de ton nom. À vrai dire, si un souvenir de toi reste déjà à la 2ème génération, c'est parce que tu auras vécu des faits historiques qui sont totalement indépendants de toi.

Alors au final, on ne vit que pour une chose : soi-même.

Une petite anecdote vécue : en Russie, juste après l'élection de Poutine, les gens dans les bars disaient : "Poutine, on ne sait pas où il va conduire le train, mais au moins, lui, il peut le faire démarrer".

L'important, c'est de démarrer le train de sa vie. Le reste... ça viendra en temps utiles. De toute façon, les événements n'arrivent jamais ni en retard, ni en avance, ils arrivent toujours au bon moment.

L'herbe n'est jamais plus verte ailleurs. Mais le cadre est peut-être plus agréable.

Oh, et une petite astuce aussi, lorsque tu hésites entre 2 choix : lance une pièce en l'air, avec la volonté de te conformer au résultat. Non pas que ce soit le résultat en soi qui importe, mais parce qu'à ce moment là, quand la pièce sera en l'air, tu souhaiteras une face de la pièce plutôt qu'une autre. À cet instant, tu sauras exactement ce que tu désires.

My 2 cents.

Ecrit le 5 janvier 2013 à 19:18  
Anonymous Anonyme a dit...

Sympa le texte plus haut ;)

Crapouns: arrête de réfléchir... Mais toi en mode "automatique" un peu :)

Ecrit le 5 janvier 2013 à 23:42  
Anonymous Anonyme a dit...

-mais +mets
/fuck la correction auto

Ecrit le 5 janvier 2013 à 23:44  
Blogger Crapouns a dit...

Merci Lapinou pour ce petit message, tu as très probablement raison à tout point de vue, je le lis, l'accepter est une autre chose.

@anonyme (quel drôle de nom !) : si tu as le mode d'emploi pour la version automatique des neurones, je prends, moi je l'ai perdu.

Ecrit le 6 janvier 2013 à 00:09  
Anonymous Lapin blanc a dit...

Ahem ! "Lapinou" ?

C'est un surnom réservé à "celles qui savent" (je sais, dit comme ça, c'est pas super engageant, mais c'est pas ce que vous croyez !) ^^

"Accepter" ce que je dis, pour quoi faire ? Je ne fais que montrer une des milliards de possibilités qui te sont offertes, chaque jour, chaque minute. En particulier celle que j'ai choisi, qui ne convient pas à tout le monde (j'ai mis du temps à éradiquer le "c'est quand que tu nous présentes quelqu'un ?"), et qui n'est pas "LA" voie mais "UNE" voie.

J'ai un ex-collègue qui a fait un burnout ; il est passé d'une vie de bureau à une vie où il a passé 2 ans à parcourir le monde. Il est revenu depuis un moment maintenant, et a repris une vie "normale"/normée.

Le problème que tu poses dans ton article, c'est peut-être le "que vais-je faire de ma vie ?". Franchement, la réponse est : rien de bien intéressant pour les autres, si ce n'est, peut-être, leur provoquer rêveries et/ou jalousies.

Et puis honnêtement, les gens qui ont des plans pour toute leur vie sont d'un chiant. Et surtout ne supportent aucune contrariété et pleurent beaucoup lorsqu'ils ont un peu de retard sur le planning ("bouhouhou, j'ai 30 ans et 4 jours et j'ai toujours pas de gosse !"). Perso, ils me font peur, mais je suis un enfant du bordel et du chaos, ceci explique ptet cela...

Tu sais pas ce que tu feras de ta vie, et tu ne sais pas ce que la vie fera de toi, personne ne le sait. Et ce n'est pas parce que tous les gens essayent de se rassurer en donnant l'illusion de tout contrôler que cela changera quoi que ce soit.

La force de l'être humain réside dans sa capacité d'adaptation au changement et non dans sa capacité, secondaire et limitée, à pouvoir contrôler et influencer les évènements. Ce sentiment d'être "paumée" ne viendrait-il pas du fait que tu ne corresponds pas à cette pression sociale qui veut que l'on ait tous des plans pour sa vie ?

Au final, ce ne sont pas mes propos qui sont à "accepter" ou non. Parce que ça, c'est la partie facile du travail. Ce qu'il faut arriver à accepter, c'est ni plus ni moins d'être humain. L'humain qui s'adapte, l'humain qui transforme ses peurs en moteurs, l'humain qui n'est jamais perdu, non pas parce qu'il sait où il est, mais parce qu'il se fout bien de là où il va ; parce que là où il va, c'est là où ça lui plaît.

Ecrit le 7 janvier 2013 à 18:03  
Anonymous Clairelgt a dit...

Je ne trouve pas que tu sois paumée. Tu as fait des études, tu as un métier (qui te plait en plus !), tu es autonome financièrement, tu as des amis, une vie sociale... C'est déjà pas mal, et tout le monde ne peut pas en dire autant tu sais !
Je trouve que tu es trop sévère avec toi. Positive, car tu t'en sors plutôt bien !

Ecrit le 7 janvier 2013 à 19:08  

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